WINDHOEK – La Namibie fait face à un nouveau choc politique. Mac-Albert Hengari, ministre de l’Agriculture, de l’Eau et des Réformes foncières, a été démis de ses fonctions ce dimanche 27 avril 2025. Il est accusé d’avoir commis plusieurs viols, selon une enquête actuellement en cours.

🔍 Ce que révèle l’affaire

D’après TV5Monde, l’incident serait lié à des plaintes déposées récemment. Les autorités judiciaires ont confirmé qu’une enquête pénale est formellement ouverte, bien que pour l’instant, aucun détail précis sur les faits reprochés n’ait été publié.

Le gouvernement a précisé que cette décision de destitution vise à garantir l’intégrité des institutions et l’indépendance du processus judiciaire.

🏛️ Une réaction ferme, mais attendue

Face à la gravité des accusations, la présidence namibienne a agi rapidement. Plusieurs organisations de défense des droits humains et mouvements féministes ont salué cette réaction, tout en insistant sur la nécessité d’un suivi judiciaire exemplaire pour éviter l’impunité.

La société civile namibienne réclame également des réformes structurelles pour protéger davantage les victimes de violences sexuelles.

📊 Analyse : Une démocratie en test

Déjà fragilisé par des scandales de corruption récents, l’exécutif namibien voit son image encore écornée par cette nouvelle affaire. À moins d’un an des élections générales prévues en 2025, la pression monte sur les institutions pour montrer une capacité réelle à sanctionner leurs propres membres et à garantir une justice impartiale.

La population, déjà désabusée par les lenteurs judiciaires dans d’autres dossiers sensibles, observe avec vigilance ce test de transparence et de crédibilité politique.

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