🇺🇦🇩🇪 Zelensky à Berlin : l’Allemagne durcit le ton, les armes occidentales désormais sans limite ?

Berlin, 22 mai 2025. En pleine escalade militaire sur le front est de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky a été reçu ce mercredi par Friedrich Merz, figure forte de la CDU allemande et désormais chancelier fédéral. Une visite sous haute tension, alors que Berlin vient de franchir un cap majeur dans sa stratégie militaire : les armes livrées à Kyiv n’auront plus de limite dans leur portée.

Une rupture symbolique et stratégique dans la doctrine occidentale de soutien à l’Ukraine.

💣 Fin des tabous : les armes occidentales désormais « libres »

Ce que Friedrich Merz a déclaré n’est pas anodin. Selon lui, l’Allemagne, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France sont désormais alignés pour lever toutes les « limitations géographiques » sur les frappes ukrainiennes. Cela signifie que Kyiv est autorisée, de fait, à frapper en profondeur le territoire russe avec du matériel occidental.

Un seuil que même Joe Biden et Emmanuel Macron hésitaient à franchir il y a encore quelques mois.

🎙️ Friedrich Merz : « L’Ukraine doit avoir les moyens de se défendre totalement. La Russie ne doit plus bénéficier de zones d’impunité. »

⚔️ Zelensky galvanisé, Moscou furieuse

Pour Volodymyr Zelensky, ce geste fort est un signal clair : l’Europe occidentale commence à abandonner la retenue diplomatique qui la paralysait depuis le début du conflit.

Le président ukrainien a salué une décision qui « renforce la souveraineté de l’Ukraine » et envoie un avertissement direct à Vladimir Poutine, dont les troupes continuent d’avancer dans le Donbass.

En réponse, le Kremlin a immédiatement convoqué l’ambassadeur d’Allemagne à Moscou, dénonçant une « escalade grave » et menaçant de « conséquences militaires concrètes ».

🚀 Des armes longues portées pour Kyiv : un changement de paradigme

Concrètement, ce feu vert ouvre la voie à :

• L’utilisation de missiles à longue portée (type Storm Shadow, ATACMS) contre des cibles en Russie même.
• Des frappes de drones occidentaux au-delà des frontières ukrainiennes.
• Une coopération plus étroite avec les services de renseignement occidentaux sur des objectifs stratégiques.

Ce changement n’est pas seulement tactique. Il est géopolitique. L’Occident assume désormais que la paix ne se construira pas sans affaiblir significativement le dispositif militaire russe.

🎯 Analyse : vers une guerre sans frontières ?

Si ce tournant rassure Kyiv, il inquiète à l’ONU et chez certains alliés de l’OTAN. La levée des limites pourrait être perçue par Moscou comme une co-belligérance ouverte des pays occidentaux. Le spectre d’une escalade régionale plane, et certains redoutent déjà un conflit aux répercussions globales.

Pour Berlin, cette décision marque aussi une mue historique : l’Allemagne post-Merkel s’émancipe de son pacifisme traditionnel pour assumer une puissance militaire et géostratégique plus affirmée.

📉 Et pendant ce temps… sur le terrain

Les dernières 48 heures ont été les plus violentes depuis février. Plus de 160 accrochages signalés sur le front, avec des pertes humaines importantes des deux côtés. Le moral des troupes ukrainiennes reste élevé, mais les ressources s’amenuisent. Cette nouvelle politique de soutien occidental pourrait donc être un tournant salvateur… ou une provocation de trop.

🧠 Conclusion : l’Allemagne sort de l’ombre, l’Europe bascule

Ce qui s’est joué à Berlin n’est pas une simple visite de courtoisie. C’est un basculement stratégique majeur dans la guerre en Ukraine, avec la fin d’un consensus de retenue et l’entrée assumée de plusieurs puissances dans une logique d’ »écrasement de l’agresseur ».

Mais comme toujours avec les armes et les guerres, chaque avancée militaire s’accompagne de risques incontrôlables.

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