𝐋𝐞 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨 𝐚𝐟𝐟𝐢𝐫𝐦𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐚𝐮𝐭𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐞 𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐚̀ 𝐥’𝐚𝐢𝐝𝐞 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 “𝐔𝐒𝐀𝐈𝐃“

🇧🇫 𝐋𝐞 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨 𝐚𝐟𝐟𝐢𝐫𝐦𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐚𝐮𝐭𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐞 𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐚̀ 𝐥’𝐚𝐢𝐝𝐞 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 “𝐔𝐒𝐀𝐈𝐃“

Une indépendance revendiquée par les autorités burkinabè

Le Burkina Faso, sous la direction du président Ibrahim Traoré, affiche une volonté croissante de réduire sa dépendance à l’égard de l’aide internationale. Cette position s’est récemment illustrée par des déclarations concernant l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et l’assistance française.

𝐋𝐞 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐞̀𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐀𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐡𝐮𝐦𝐚𝐧𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐚𝐬𝐬𝐮𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐢𝐧𝐮𝐢𝐭𝐞́ 𝐬𝐚𝐧𝐬 𝐥’𝐔𝐒𝐀𝐈𝐃

Le 14 février 2025, la ministre de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale, Passowendé Pélagie Kabré/Kaboré, a affirmé que son ministère avait atteint un taux d’exécution de 91,23 % de ses objectifs en 2024, indépendamment de l’aide de l’USAID. Elle a déclaré : « Nous avons pris toutes les dispositions nécessaires pour que tout ce que nous faisons sur le terrain, nous continuions à le faire, et pour que la décision du président Trump n’impacte pas sur cela. » 

𝐔𝐧𝐞 𝐫𝐮𝐩𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥’𝐚𝐬𝐬𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐟𝐫𝐚𝐧𝐜̧𝐚𝐢𝐬𝐞

En 2023, le président Ibrahim Traoré a exprimé sa détermination à mettre fin à l’aide française, déclarant : « Nous recevons l’aide française depuis 63 ans, mais notre pays ne s’est pas développé. Le couper ne nous tuera pas ; cela nous poussera à travailler et à compter sur nous-mêmes. » Cette déclaration souligne une volonté de réorienter les partenariats internationaux du Burkina Faso, notamment vers des nations comme la Turquie et la Russie. 

𝐀𝐧𝐚𝐥𝐲𝐬𝐞 : 𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐮𝐧𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐚𝐢𝐧𝐞𝐭𝐞́ 𝐫𝐞𝐧𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞́𝐞

Ces positions traduisent une aspiration du Burkina Faso à renforcer sa souveraineté et à diversifier ses alliances. La capacité du ministère de l’Action humanitaire à atteindre un taux d’exécution de plus de 91 % sans l’appui de l’USAID démontre une résilience institutionnelle notable. Cependant, la suspension de l’aide américaine, qui représente 42 % du budget de l’aide humanitaire mondiale, soit l’équivalent de 41,37 milliards d’euros annuels, pourrait avoir des répercussions sur les organisations non gouvernementales opérant dans le pays. 

La redéfinition des relations avec la France, partenaire historique, s’inscrit dans une dynamique plus large de réorientation stratégique. Cette démarche comporte des défis, notamment en termes de financement et de mise en œuvre des programmes de développement. Néanmoins, elle reflète une volonté affirmée de bâtir une nation plus autonome et résiliente.

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