La guerre en Ukraine franchit un nouveau seuil de tension. Jeudi, Vladimir Poutine a averti que toute présence militaire occidentale en Ukraine serait considérée comme une « cible légitime » par Moscou. Un message sans ambiguïté, alors que les fronts restent meurtris par les bombardements et les coupures d’électricité.
Face à cette menace, 26 pays ont annoncé leur engagement dans une « force de réassurance » destinée à accompagner un éventuel cessez-le-feu. Une coalition encore floue dans sa structure, mais qui envoie un signal politique clair : Kiev ne sera pas laissée seule.
Sur le terrain, cette annonce résonne comme une arme à double tranchant. D’un côté, elle pourrait peser sur Moscou et ouvrir la voie à une trêve. De l’autre, elle risque de nourrir l’escalade, Poutine multipliant déjà les mises en garde contre ce qu’il considère comme une « ingérence occidentale ».
Pour les populations civiles ukrainiennes, épuisées après plus de deux ans de guerre, ces joutes diplomatiques restent éloignées du quotidien fait de peur, de privations et d’incertitudes.
Et sur le continent africain, où la guerre se vit par ricochet — flambée des prix du blé, dépendance énergétique et réalignements géopolitiques — chaque déclaration de Moscou ou de l’OTAN rappelle que ce conflit dépasse largement les frontières de l’Europe.
La question qui hante désormais les chancelleries : ce « cessez-le-feu » annoncé sera-t-il un chemin vers la paix ou une étape vers une confrontation plus large ?
Rédaction : Aina A. – Gate of Africa Magazine
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