La nuit gelée de mardi à mercredi, les sirènes ont de nouveau déchiré le silence en Ukraine, plus de 500 drones et missiles russes sont tombés, principalement dans l’ouest, laissant derrière eux des villes mutilées et des villages dans le noir.
Au matin, des familles entières se sont réveillées dans le noir, privées d’électricité. Dans certains quartiers, les bougies remplacent les ampoules, les poêles à bois deviennent le seul moyen de se réchauffer. Les enfants, emmitouflés dans des couvertures, essayent encore de trouver le sommeil alors que le froid s’installe.
« Moscou veut nous briser par la peur et l’hiver », accuse un responsable ukrainien de l’énergie. Derrière les chiffres et les bilans, ce sont des vies ordinaires qui basculent chaque nuit : des étudiants qui ne peuvent plus étudier, des malades privés de soins, des mères angoissées par la prochaine frappe.
Au-delà du front militaire, c’est une bataille silencieuse qui se joue : celle de la survie quotidienne. Une guerre où l’arme principale devient le froid et l’obscurité, utilisées pour affaiblir un peuple déjà meurtri.
Rédaction : Aina A. – Gate of Africa Magazine
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