La France ouvre la voie, plusieurs puissances suivent, Israël s’isole davantage
Une semaine décisive pour la diplomatie mondiale
La décision française de reconnaître officiellement l’État de Palestine continue de faire des vagues. En moins de sept jours, le Royaume-Uni, le Canada et le Portugal ont eux aussi annoncé leur intention de suivre la même voie. Cette vague de reconnaissances diplomatiques marque un tournant stratégique dans un conflit figé depuis des décennies.
« C’est un geste de justice, de paix et de responsabilité », a déclaré le Premier ministre canadien.
Quand Paris donne le ton
La déclaration d’Emmanuel Macron devant le Parlement, affirmant qu’il ferait une « annonce solennelle » à l’ONU en septembre, a ravivé l’espoir d’une reconnaissance internationale renforcée de la Palestine. Cette posture française a redonné confiance à de nombreux pays historiquement prudents sur le sujet.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a salué « une victoire pour la cause palestinienne, une étape essentielle vers la fin de l’occupation ».
Tel-Aviv en colère, Netanyahou isolé
Face à cette cascade de reconnaissances, le gouvernement israélien a réagi avec virulence. Le Premier ministre Benyamin Nétanyahou dénonce une « prime au terrorisme » et accuse ces pays de saboter les efforts de paix.
Mais dans les coulisses, plusieurs diplomates européens affirment que l’attitude de plus en plus dure du gouvernement israélien, notamment dans la bande de Gaza, a contribué à faire évoluer les lignes.
Un geste symbolique ou une pression réelle ?
Si la reconnaissance n’entraîne pas d’actions immédiates sur le terrain, elle modifie radicalement les équilibres diplomatiques. Elle donne une légitimité politique et morale au combat des Palestiniens et met la pression sur Israël, notamment en matière de respect du droit international et des droits de l’Homme.
Et l’Afrique dans tout ça ?
Alors que plusieurs nations africaines continuent d’adopter une posture neutre ou prudente, cet élan international pourrait bien inspirer les États du continent à clarifier leur position. Le rôle de l’Afrique, historiquement solidaire des causes anticoloniales, pourrait être central dans cette nouvelle dynamique.
Et vous, pensez-vous que cette reconnaissance va réellement changer la donne ?
Doit-on aller plus loin qu’un simple acte diplomatique ? Faut-il que Madagascar, les pays africains et les nations du Sud s’engagent aussi officiellement ?
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