Lisbonne pleure. Mercredi soir, le mythique funiculaire de la Gloria, véritable emblème de la capitale portugaise, a déraillé en plein cœur du quartier historique, l’un des plus visités par les touristes. Le choc est immense : 15 personnes ont perdu la vie et 18 autres ont été grièvement blessées.
Au petit matin, les habitants déposaient des fleurs au pied des rails. Des bougies brûlaient encore, symboles d’une douleur partagée. « C’est une partie de notre histoire qui s’effondre », confiait une Lisboète, les larmes aux yeux. Car la Gloria n’était pas seulement un transport : c’était une mémoire vivante, un trait d’union entre générations et visiteurs du monde entier.
Face à cette tragédie, le gouvernement a décrété une journée de deuil national ce jeudi. Drapeaux en berne, hommages dans les rues, prières dans les églises : le pays tout entier s’est arrêté pour honorer les victimes. Le Premier ministre a promis une enquête transparente afin de déterminer les causes de ce drame et d’éviter qu’il ne se reproduise.
Mais au-delà des chiffres et des discours officiels, ce sont des familles brisées qui doivent désormais faire face. La douleur est universelle, qu’elle frappe à Lisbonne, Dakar ou Antananarivo : perdre un proche dans un transport du quotidien, c’est être rappelé à la fragilité de nos vies modernes.
Le funiculaire de la Gloria, jadis symbole de fierté et de patrimoine, restera désormais marqué par une nuit tragique qui a uni un peuple dans le chagrin et la solidarité.
Rédaction : Aina A. – Gate of Africa Magazine
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