L’Alliance atlantique, jadis symbole de solidarité et de sécurité collective, dévoile aujourd’hui un visage plus calculateur. Les États-Unis marchandent leur protection, transformant ce partenariat en une transaction où les intérêts financiers et stratégiques priment sur les valeurs politiques ou morales.
Face à cette posture, les Européens oscillent entre soumission raisonnée et émancipation. Ils cherchent à éviter un désengagement américain en Ukraine tout en préservant leur autonomie stratégique, un équilibre fragile que chaque décision militaire ou diplomatique vient tester.
Pour le président américain, ce calcul est simple : l’OTAN doit « rapporter », peu importe les implications pour la stabilité européenne ou les conséquences sur le terrain ukrainien. Cette logique transforme une alliance historiquement protectrice en une plateforme où chaque geste, chaque soutien militaire ou financier, se négocie.
Sur le continent africain, ces choix résonnent au-delà de l’Europe. La perception d’une OTAN guidée par le profit plutôt que par la solidarité rappelle aux pays en développement que la géopolitique mondiale reste souvent une affaire de rapports de force, où les intérêts économiques peuvent primer sur la paix.
Alors que la guerre en Ukraine continue, cette réalité pousse les chancelleries européennes et africaines à réévaluer leur positionnement, entre dépendance aux grandes puissances et besoin de souveraineté stratégique.
Rédaction : Aina A. – Gate of Africa Magazine
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