Kathmandou – Dans les rues de la capitale népalaise latin, peu à peu se met en place la révolte. Une jeunesse numérique et courageuse, la génération Z, affronte, enfin, le fléau de la corruption qui ronge le pays, et érige sa résistance face au brutal coup porté par les réseaux sociaux SA sur leur liberté d’expression. Sans haine et sans violence, les jeunes assaillent le Parlement, brûlent des bâtiments publics, frappent aux portes des responsables politiques, dont celle du Premier ministre Khadga Prasad Oli, contraint de démissionner le 9 septembre 2025.
Cette révolte n’est pas qu’une manifestation de colère : c’est un cri pour la justice, la transparence et l’avenir du Népal. Au milieu des fumées et des décombres, des familles racontent leur peur, des blessés cherchent des secours, et la jeunesse continue de marcher, déterminée à faire entendre sa voix.
Le président Ram Chandra Poudel a accepté la démission d’Oli, mais le pays reste suspendu à l’incertitude. La voix de ces jeunes, qui réclament des réformes profondes, résonne comme un appel à un nouveau chapitre politique, loin de la corruption et du népotisme qui étouffent le pays depuis trop longtemps.
Rédaction : Aina A. – Gate of Africa Magazine
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