La peur a encore frappé à Jérusalem. Une fusillade a fait six morts, la ville étant en état de sidération. Quelques heures plus tard, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu promet de « rattraper tous ceux qui ont aidé les assaillants ».
L’intercolnisation qui s ‘est produite à cet instant est telle qu’elle s’inscrit dans un contexte présent à la fois déjà fort tendu du fait de la violence des affrontements survenues précédemment en dehors de la bande de Gaza au cours du mois de mars dernier spécifiquement entre Israël et le Hamas, en dehors des destructions et des bombardements sur des bâtiments sous le feu de l’armée israélienne se rattache à cette confrontation majeure dans diverses zones de tensions à l’international. En sommes les forces de l’ordre israéliennes ont alors immédiatement organisé une grande opération de ratissage afin de déterminer non seulement qui avait tiré les coups de feu concernant les Palestiniens de Gaza mais aussi qui pouvait compter sur le soutien probable d’éventuels complices, qu’ils soient des Palestiniens de Gaza ou autres.
Pour Netanyahu, cette réponse musclée vise à rassurer une opinion publique secouée par l’insécurité. Mais sur le terrain, beaucoup redoutent que cette logique de représailles n’alimente davantage le cycle de violence. Car derrière les communiqués officiels, il y a des familles endeuillées, des quartiers traumatisés, et une population qui vit avec la peur au quotidien.
En Afrique, le continent où les peuples connaissent les blessures des conflits armés et des violences politiques, cette tragédie se fait retour à une douloureuse réalité : lorsque la sécurité devient instrument de pouvoir, ce sont toujours les civils qui donneront le plus cher.
La question reste entière : la traque annoncée par Netanyahu apportera-t-elle la sécurité, ou ne fera-t-elle qu’attiser les braises déjà ardentes du conflit israélo-palestinien ?
Rédaction : Aina A. – Gate of Africa Magazine
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