Gaza – Les larmes n’avaient pas encore séché que de nouvelles pleuraies s’ouvraient. Lundi, Gaza enterrait cinq journalistes de la chaîne qatarie Al Jazeera, tués dans la nuit par une frappe israélienne. Quelques heures plus tard, un sixième confrère, blessé dans la même attaque, a rendu son dernier souffle.
La presse paie le prix fort
Depuis le début de la guerre, les reporters palestiniens se retrouvent en première ligne, parfois plus exposés que les combattants. Leur mission : témoigner de la réalité dans un ciel saturé de drones et d’avions de chasse. Leur destin : trop souvent une tombe anonyme, quand le monde détourne les yeux.
Un défi maritime contre le blocus
Pendant ce temps, des ports méditerranéens s’activent. Une flottille humanitaire se prépare à prendre la mer avec pour objectif clair : briser le blocus israélien imposé à Gaza. Dans ses cales, vivres, médicaments, matériel médical. À son bord, la conviction que la solidarité peut franchir toutes les frontières… sauf celles que l’artillerie tente de fermer.
Macron hausse le ton
Depuis Paris, Emmanuel Macron a dénoncé l’annonce israélienne d’étendre l’offensive à Gaza-ville et aux camps de Mawasi. Il parle d’un « désastre annoncé » qui risque d’installer une « guerre permanente ». Le président français appelle à « mettre fin à cette guerre maintenant » et exige un cessez-le-feu permanent, rappelant qu’aucune paix n’est possible sous occupation et escalade militaire.
À Gaza, l’odeur de poudre recouvre celle du pain. Mais derrière les gravats et les funérailles, la voix des journalistes persiste, même quand leurs caméras se brisent.
Par Aina A.
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