Donald Trump exige la gratuité du canal de Suez : provocation ou calcul stratégique ?

Nouvelle sortie choc de Donald Trump.
Le président américain, récemment revenu sur le devant de la scène politique avec une série de mesures économiques protectionnistes, a exigé que le passage des navires américains dans le canal de Suez soit gratuit.

Une déclaration qui a rapidement mis le feu aux poudres.
En Égypte, pays propriétaire et gestionnaire du canal, l’indignation est palpable. Dans un contexte de crise économique sévère, cette sortie a été perçue comme une humiliation nationale, voire comme une insulte à la souveraineté égyptienne.


Un canal stratégique, pas un « drive gratuit »

Le canal de Suez, l’un des corridors maritimes les plus importants au monde, génère chaque année plus de 8 milliards de dollars de recettes pour l’Égypte.
Réclamer sa gratuité, c’est comme exiger qu’un État souverain renonce à l’un de ses principaux poumons économiques.

Pour rappel, près de 12 % du commerce mondial transite par ce canal, reliant la mer Rouge à la Méditerranée. Ce n’est donc pas un simple couloir maritime, mais un actif géostratégique majeur, dont l’entretien et la sécurisation coûtent cher.

Les Égyptiens ont réagi en masse sur les réseaux sociaux, dénonçant une « mentalité coloniale » et une « arrogance impérialiste ».
Le gouvernement, lui, est resté mesuré mais ferme : « Le canal de Suez n’est pas à vendre, ni à donner. »


La doctrine Trump : l’Amérique ne paie plus rien

Cette déclaration s’inscrit dans une tendance plus large.
Trump, depuis sa réélection, a relancé sa politique économique nationaliste : baisse des aides extérieures, hausse des taxes à l’importation, menaces de retrait de certains traités commerciaux, etc.

Il a notamment imposé de nouvelles taxes sur des produits européens et asiatiques, sous prétexte de défendre l’industrie américaine.
Dans cette logique, payer des droits de passage à des pays tiers est vu comme une forme d’abandon de la puissance américaine.

Mais demander la gratuité d’un canal souverainement géré, c’est franchir une ligne rouge diplomatique.
Car derrière cette demande, beaucoup y voient un chantage géopolitique, voire une tentative d’imposer une nouvelle forme de domination économique.


Un contexte égyptien explosif

Ce tollé survient alors que l’Égypte traverse une crise économique sans précédent : inflation galopante, dévaluation de la livre, endettement massif, explosion des prix des produits de base.
Pour le peuple, voir une puissance étrangère remettre en question un des rares atouts financiers restants du pays est vécu comme une agression morale.

Et pour le président Al-Sissi, affaibli politiquement, le canal reste un symbole de fierté nationale.
Céder à une telle exigence serait politiquement suicidaire.


Une provocation calculée ?

Trump n’est pas novice en matière de déclarations incendiaires.
Mais ici, certains experts estiment qu’il s’agirait d’un test politique destiné à jauger les réactions arabes, à flatter sa base électorale isolationniste, ou même à ouvrir la voie à une renégociation plus large des accords de navigation.

D’autres y voient une manœuvre de diversion, alors que des critiques internes montent contre sa politique économique agressive, qui commence à provoquer des tensions avec des alliés traditionnels des États-Unis.


Vers un monde multipolaire… ou multipressé ?

Cette affaire relance une question plus large : dans un monde où les puissances se veulent toujours plus dominantes, peut-on encore parler de respect mutuel entre États ?
L’épisode du canal de Suez est un symbole de cette tension croissante entre intérêts économiques nationaux et coopération internationale.


Et vous, que pensez-vous de cette exigence américaine ? L’Égypte doit-elle riposter plus fermement ? Ou Trump a-t-il raison de défendre les intérêts américains à tout prix ? Réagissez en commentaire 👇

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