Doha – Les murs tremblent jusque dans les salons du Qatar. Mardi après-midi, une frappe israélienne a visé le quartier où vivaient plusieurs responsables du Hamas. Parmi eux, Khalil al-Hayya, l’homme qui depuis le début de la guerre à Gaza servait de relais entre le mouvement palestinien, Israël et les médiateurs qataris et égyptiens.
Je me souviens l’avoir rencontré ici, il y a un an. C’était dans une maison modeste, presque ordinaire, à quelques pas seulement du bâtiment aujourd’hui détruit. Il parlait de paix, de cessez-le-feu, d’avenir pour les enfants de Gaza.
Cette frappe change tout. Elle n’est pas seulement militaire, elle est politique. Elle met en danger le fil ténu des négociations, déjà fragiles. Dans les couloirs diplomatiques de Doha, l’inquiétude grandit : sans interlocuteur, comment espérer un dialogue, comment espérer sauver des vies ?
Pour Gaza, pour les familles sous les bombes, chaque négociation compte. Mais après ce coup dur, le silence risque de s’installer. Et le silence, en temps de guerre, est souvent plus meurtrier que le bruit des armes.
Rédaction : Aina A. – Gate of Africa Magazine
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