Washington / Anchorage – À quatre jours d’un sommet crucial entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska, la tension est à son comble. Le président américain a décidé de tenir à l’écart Volodymyr Zelensky, le chef d’État ukrainien, de ces négociations décisives censées faire avancer la paix en Ukraine.
Cette exclusion en dit long sur les jeux d’intérêts et de pouvoir qui se trament loin des regards. Selon plusieurs sources proches du dossier, cette mise à l’écart est liée au refus ferme de Zelensky de céder des territoires ukrainiens à la Russie, exigence que Washington juge contre-productive pour un règlement rapide du conflit.
Ce sommet s’annonce comme l’un des rendez-vous diplomatiques les plus délicats de ces dernières années. Les États-Unis cherchent à obtenir de Moscou des garanties sur un cessez-le-feu et la stabilité régionale, tandis que la Russie veut sécuriser ses conquêtes territoriales. Mais l’absence de Kiev à la table soulève une question fondamentale : Washington peut-il vraiment parler de paix sans la présence de ceux qui subissent la guerre ?
Pour Trump, il s’agit de montrer qu’il tient la main sur la scène internationale, imposant une diplomatie « pragmatique » qui ne fait pas dans la nuance. Mais pour l’Ukraine, cette exclusion est une blessure profonde, une mise à l’écart qui menace directement sa souveraineté et sa survie.
À nous, citoyens du monde, de nous interroger :
Cette négociation sans l’Ukraine est-elle une manœuvre stratégique pour hâter la paix, ou une trahison qui enterre les espoirs de justice ?
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Par Aina A. – Gate Of Africa Magazine
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