À Abidjan, la nouvelle a claqué comme un coup de tonnerre. Sur soixante candidatures pour la présidentielle, seules cinq ont été retenues. Alassane Ouattara, président sortant, est bien en lice. Mais deux géants de l’opposition tombent : Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam.
Dans les maquis de Yopougon comme dans les salons feutrés de Cocody, les discussions sont enflammées. Les partisans de Gbagbo parlent d’un « hold-up électoral ». Ceux de Thiam dénoncent un système verrouillé. L’opposition se retrouve orpheline de ses têtes d’affiche, à un mois d’une élection cruciale.
« C’est un scénario à haut risque, alerte Richard Banégas, politologue et spécialiste de l’Afrique de l’Ouest. Si l’opposition ne parvient pas à trouver une voix unie, la présidentielle pourrait se transformer en plébiscite pour Ouattara, avec là encore des possibilités d’explosions de colère dans la rue », prévient-il.
La Côte d’Ivoire retient son souffle. Les jours qui viennent diront si l’opposition choisit le boycott, la rue ou un nouveau leader. Une chose est sûre : le pays est assis sur un baril de poudre.
Rédaction : Aina A. – Gate of Africa Magazine
Suivez nos analyses sur : facebook.com/GateOfAfricaMagazine
#Abidjan #OppositionCI #DémocratieEnDanger #GateOfAfricaMagazine