La Première Dame du Cameroun, Chantal Biya, est au centre d’une controverse après la publication d’une enquête menée par L’Obs en collaboration avec un collectif de journalistes indépendants. Selon les révélations, elle aurait acquis plusieurs propriétés de luxe en France, soulevant des soupçons sur l’origine des fonds utilisés pour ces transactions.
Des acquisitions immobilières suspectes en France
D’après les documents révélés, Chantal Biya aurait acheté au moins trois immeubles en France, dont un situé à Paris, dans des quartiers prisés. Cette situation intrigue, car officiellement, la Première Dame ne dispose pas de revenus déclarés pouvant justifier ces investissements, évalués à plusieurs millions d’euros.
L’enquête souligne que ces achats pourraient avoir été effectués via des montages financiers opaques, transitant par des sociétés offshore ou des comptes bancaires domiciliés dans des paradis fiscaux. Ces techniques sont souvent utilisées pour masquer l’origine des fonds et éviter tout contrôle fiscal.
Franck Biya également dans le viseur
L’enquête ne s’arrête pas à Chantal Biya. Franck Biya, le fils aîné du président Paul Biya, est également mentionné dans les documents. Il aurait acquis une maison de luxe près de Monaco, estimée à près de deux milliards de FCFA (environ 3 millions d’euros). Cette information relance le débat sur l’implication des proches du pouvoir camerounais dans des circuits d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent.
Des transactions dans un contexte de lutte contre l’évasion fiscale
Ces révélations s’inscrivent dans une tendance plus large : la dénonciation des pratiques de détournement de fonds publics et d’évasion fiscale par des élites africaines. Des enquêtes récentes, comme les Pandora Papers, ont mis en lumière l’ampleur du phénomène, révélant comment des personnalités influentes cachent des fortunes à l’étranger via des montages financiers sophistiqués.
En France, plusieurs associations et organisations de lutte contre la corruption et l’évasion fiscale, telles que Transparency International, militent pour une meilleure régulation et un contrôle plus strict des achats immobiliers effectués par des figures politiques étrangères.
Aucune réaction officielle pour le moment
Jusqu’à présent, ni Chantal Biya ni le gouvernement camerounais n’ont réagi officiellement à ces accusations. Cependant, ces révélations pourraient attiser la pression sur les autorités françaises et internationales pour qu’une enquête approfondie soit menée sur l’origine des fonds ayant servi à ces acquisitions.
L’affaire ne fait que commencer, et les prochaines semaines seront déterminantes pour savoir si des mesures judiciaires seront prises contre la Première Dame du Cameroun et son entourage.
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