KYIV – 25 mai 2025. Ă€ quelques heures d’un Ă©change massif de prisonniers entre Moscou et Kyiv, la capitale ukrainienne s’est rĂ©veillĂ©e sous les bombes. Des frappes aĂ©riennes d’envergure, mĂŞlant drones kamikazes et missiles de croisière russes, ont secouĂ© plusieurs quartiers de la ville Ă l’aube. Bilan provisoire : au moins huit blessĂ©s et d’importants dĂ©gâts matĂ©riels.
🎯 Une attaque stratégique ou une tentative de sabotage ?
Cette offensive aérienne survient au moment même où la Russie et l’Ukraine s’apprêtent à mener la deuxième phase d’un échange de prisonniers, présenté comme « historique » par les autorités ukrainiennes. Kyiv accuse Moscou de vouloir déstabiliser le processus humanitaire par la force.
« Chaque fois qu’un geste d’espoir est à portée, le Kremlin répond par la destruction », a réagi un conseiller de Volodymyr Zelensky.
🛑 Un accord humanitaire sous tension
Cet échange devait concerner plusieurs centaines de soldats ukrainiens et russes, dont des blessés graves et des prisonniers capturés sur les lignes de front autour de Bakhmout, Avdiïvka et dans le sud du pays. La Russie, elle, reste muette sur les raisons exactes de l’attaque de ce matin, se contentant de parler d’« opérations préventives ».
La communauté internationale appelle au calme. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), garant de cet échange, exige que les deux parties respectent les engagements pris.
💥 La guerre continue, sans répit
Sur le terrain, l’escalade militaire ne faiblit pas. Depuis plusieurs semaines, l’armée russe intensifie ses efforts à l’est du pays. Des drones Shahed iraniens, modifiés, auraient été utilisés lors de l’attaque sur Kiev, selon des experts militaires ukrainiens. Une évolution qui inquiète, car elle démontre le raffinement croissant de l’arsenal russe malgré les sanctions occidentales.
🔍 Analyse Gate Of Africa : humanité piétinée par les stratégies de guerre
Cette frappe envoie un message clair : le Kremlin joue la carte de la terreur psychologique même lors d’initiatives humanitaires. Cela soulève une question de fond : peut-on négocier avec un régime qui bombarde pendant qu’il signe ?
L’Ukraine tente, tant bien que mal, de maintenir l’équilibre entre diplomatie et rĂ©sistance. Mais le coĂ»t humain de cette guerre – prisonniers, civils blessĂ©s, enfants tuĂ©s – continue d’élever le conflit au rang de drame historique europĂ©en, sans prĂ©cĂ©dent depuis 1945.
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