La nouvelle est tombée ce mardi 13 mai au soir, sur les écrans de la télévision nationale malienne : la junte militaire au pouvoir a dissous tous les partis politiques et organisations à caractère politique. Un décret présidentiel, lu froidement comme une sentence, met un point final – au moins temporaire – à l’opposition dans le pays.
⚠️ Une décision annoncée… mais redoutée
Depuis plusieurs semaines, les tensions entre le pouvoir militaire et les partis d’opposition étaient palpables. De nombreux signes laissaient craindre cette dérive autoritaire : arrestations arbitraires, interdictions de manifestations, menaces médiatisées.
Mais cette dissolution générale marque un tournant grave dans l’histoire démocratique du Mali.
🧨 Une purge politique sous couvert de “paix”
Dans le décret, la junte évoque « la préservation de l’ordre public » comme motif principal. Mais pour les observateurs internationaux, c’est un écran de fumée. Cette décision serait surtout motivée par la peur croissante d’un soulèvement populaire, à l’heure où la transition n’en finit plus de piétiner, et que les élections promises semblent toujours repoussées.
Le peuple malien se retrouve privé de ses voix alternatives.
🗣️ Une opposition muselée mais déterminée
Malgré la menace, plusieurs responsables de partis politiques ont dénoncé une dérive dictatoriale.
Ils appellent à des manifestations dès ce vendredi, exigeant un retour rapide à l’ordre constitutionnel et aux droits fondamentaux. Mais dans un contexte sécuritaire instable et une capitale sous haute surveillance, le risque de répression est réel.
🌍 L’Afrique et le monde retiennent leur souffle
Cette décision plonge encore un peu plus le Mali dans l’isolement diplomatique. Déjà suspendu de plusieurs instances régionales, le pays risque de voir les sanctions s’intensifier.
Mais ce scénario devient presque banal dans une région où le pouvoir militaire s’est imposé au Burkina Faso, au Niger et en Guinée ces dernières années.
La dissolution des partis politiques au Mali s’inscrit dans une tendance lourde : l’érosion démocratique en Afrique de l’Ouest.
đź“Ś Et maintenant ?
La junte compte-t-elle diriger indéfiniment sans contre-pouvoir ? Le peuple malien acceptera-t-il ce silence imposé ?
Et surtout, jusqu’à quand la communauté internationale observera-t-elle sans agir ?
L’histoire de la démocratie africaine s’écrit en ce moment, sous nos yeux. Et elle tremble.
Votre avis compte. Que pensez-vous de cette décision radicale de la junte au Mali ? Exprimez-vous en commentaire 👇
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