Chaque 15 septembre, le monde entier célèbre la Journée mondiale de la démocratie. Mais loin des grandes institutions et des communiqués officiels, cette journée nous parle surtout à nous, citoyens, sur le terrain. Elle nous rappelle que la démocratie n’est pas un mot vide : c’est une lutte quotidienne, une responsabilité partagée.
En Afrique, ce message prend tout son sens. Ici, la démocratie est un idéal fragile. Entre élections tendues, restrictions de la presse et atteintes aux libertés, chaque avancée se mérite. Mais la démocratie, ce n’est pas seulement voter tous les cinq ans : c’est aussi avoir le droit de s’exprimer, de demander des comptes à nos dirigeants et de faire entendre notre voix dans la vie quotidienne.
Chaque action compte : une discussion au marché, une question posée à un élu, un journaliste qui publie la vérité, une jeunesse qui refuse le silence. La démocratie se construit avec courage, engagement et solidarité. Elle exige que nous soyons attentifs, critiques et prêts à défendre nos droits, même face à la peur ou à l’injustice.
En ce 15 septembre, il ne s’agit pas seulement de célébrer un idéal, mais de s’engager à le protéger. Chaque voix, chaque geste citoyen est une pierre dans l’édifice fragile mais précieux de la liberté et de la justice. Car sans vigilance, la démocratie s’éteint. Et sans démocratie, nos sociétés perdent leur âme.
Rédaction : Aina A. – Gate of Africa Magazine
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