À Oslo, un geste fort vient de secouer les coulisses du pouvoir économique mondial. Le fonds souverain norvégien, ce géant financier qui gère plus de 1 500 milliards de dollars, a décidé de couper les liens avec onze entreprises israéliennes. Un signal puissant envoyé à un moment où la guerre à Gaza ne cesse de faire des victimes et de creuser les blessures d’un peuple pris au piège.
Ce désengagement n’est pas un simple mouvement financier. C’est une déclaration claire que l’argent, ce levier universel, ne saurait être complice des violences et des injustices. Parmi ces entreprises, Bet Shemesh Engines Holdings, directement liée à la production d’équipements militaires utilisés dans les opérations à Gaza, a cristallisé les critiques. Ce choix montre que la finance, souvent considérée comme un domaine froid et lointain, peut aussi porter la voix des peuples et des droits bafoués.
Cette décision norvégienne ouvre une porte. Elle invite les autres fonds d’investissement, les grandes institutions, à réfléchir à leur rôle dans ce monde fracturé. Peut-on continuer à nourrir un système qui alimente la guerre et la souffrance ? Ou bien faut-il faire entendre une autre voix, celle de la responsabilité et de la paix ?
Sur le continent africain, où les conflits se multiplient et où la jeunesse réclame justice et dignité, ce geste résonne. Il interpelle nos propres gouvernants et acteurs économiques : comment gérer nos ressources et nos investissements pour servir le bien commun, et non des intérêts obscurs ?
Ce choix courageux d’Oslo ne sera pas sans conséquence diplomatique. Mais il montre que, dans ce monde interconnecté, chaque décision économique porte un poids politique et moral. Que la paix ne s’achète pas, mais se construit, aussi avec des actes forts et solidaires.
Que pensez-vous de ce désengagement ? La finance peut-elle être un levier pour la justice mondiale ? Partagez vos réflexions avec nous.
Par Aina A. | Gate Of Africa Magazine
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