Par Aina A. – Gate Of Africa Magazine
À Jérusalem, l’air est lourd et les débats enfiévrés. Depuis jeudi, Benyamin Nétanyahou avance sur un fil. En annonçant l’occupation progressive de Gaza, le Premier ministre a déclenché une onde de choc qui traverse tout Israël, depuis les couloirs feutrés du pouvoir jusqu’aux rues brûlantes de Tel-Aviv.
Une décision qui attise les fractures
Pour les partisans de la ligne dure, c’est un pas trop timide face au Hamas. Pour d’autres, c’est au contraire une marche dangereuse vers un engrenage sanglant, qui risque de durer des années. Entre la peur de nouvelles violences et l’appel à une frappe plus brutale, la société israélienne se divise, et la tension monte d’un cran.
Une coalition en équilibre précaire
La majorité de Nétanyahou, déjà un patchwork fragile, se fissure sous les coups des divergences. Les voix les plus extrêmes réclament d’aller plus loin, plus vite. Les modérés, eux, redoutent l’isolement diplomatique et le gel des relations avec les alliés historiques, notamment américains et européens. Chacun sait que ce fragile édifice politique pourrait s’effondrer bien avant octobre 2026, date prévue de la fin du mandat.
L’œil du monde braqué sur Israël
À l’étranger, les réactions oscillent entre inquiétude et désapprobation. Les chancelleries occidentales craignent que cette stratégie ne rallume un cycle de représailles et ne ferme définitivement la porte à un processus de paix. Nétanyahou, déjà affaibli par les critiques sur sa gestion de la guerre, se retrouve seul au milieu de la tempête.
Et dans ce climat électrique, une question hante toutes les discussions : combien de temps encore le Premier ministre pourra-t-il rester en selle ?
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