NEW YORK – 24 mai 2025. Alors que la bande de Gaza continue de s’enfoncer dans le chaos des bombardements et des représailles sans fin, la diplomatie mondiale s’active. À l’ONU, la France et l’Arabie saoudite ont uni leur voix pour exiger des « actes » concrets en faveur de la solution à deux États, israélien et palestinien.
Anne-Claire Legendre, conseillère du président Emmanuel Macron pour le Moyen-Orient, a été catégorique :
« La voie que nous voulons tracer est claire : celle de la reconnaissance mutuelle. »
🕊️ Une conférence pour briser le blocage
C’est un pari diplomatique de taille. Paris et Riyad présideront en juin prochain une conférence internationale centrée exclusivement sur la question palestinienne. Le but ? Rouvrir un dialogue de paix figé depuis des années et balayé à chaque offensive militaire.
Les deux capitales veulent rompre avec l’immobilisme : « Il ne suffit plus de condamner, il faut agir », a martelé le représentant saoudien. La conférence prévoit d’inviter toutes les parties prenantes — y compris des représentants israéliens modérés — afin de réinstaurer un climat de confiance.
📉 Une guerre sans fin, un peuple à l’agonie
Pendant ce temps, à Gaza, la situation humanitaire s’aggrave. L’ONU recense plus de 32 000 morts, dont une majorité de civils et d’enfants. Les hôpitaux sont à genoux, les infrastructures pulvérisées, l’accès à l’eau et à l’électricité inexistant dans plusieurs quartiers.
Les frappes israéliennes récentes sur l’hôpital européen de Khan Younès ont provoqué une vague d’indignation internationale. Les accusations d’attaques ciblées contre des familles entières s’ajoutent aux critiques sur l’usage disproportionné de la force.
🔎 Analyse Gate Of Africa : diplomatie ou diversion ?
La manœuvre franco-saoudienne est-elle sincère ou stratégique ? Pour de nombreux analystes, cette offensive diplomatique arrive à un moment clé :
• Macron, affaibli sur la scène intérieure, cherche un levier international fort.
• MBS (Mohammed ben Salmane) tente de redorer son image après la guerre au Yémen et se positionner comme médiateur incontournable du monde arabe.
Mais au-delà des calculs géopolitiques, une réalité s’impose : le statu quo n’est plus tenable. La reconnaissance de deux États est désormais perçue non plus comme une option, mais comme une nécessité absolue pour la paix régionale.
🌍 Et l’Afrique dans tout cela ?
Plusieurs pays africains, dont l’Afrique du Sud, l’Algérie, l’Égypte et le Sénégal, ont salué l’initiative franco-saoudienne. Certains réclament même que l’Union africaine soit associée à la conférence de juin, pour rappeler que la cause palestinienne est aussi une question de justice internationale.
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