Hier, la ville côtière de Tuléar a accueilli la troisième édition du Conseil des ministres décentralisé, un rendez-vous politique inédit voulu par le président malgache pour rapprocher l’État des régions, mais aussi pour évaluer les réalités locales sur le terrain.
🌍 Une initiative de décentralisation concrète ?
Ce Conseil des ministres en région, loin des couloirs d’Antananarivo, se veut comme un geste fort de proximité gouvernementale.
Le choix de Tuléar n’est pas anodin : région stratégique, aux ressources maritimes, touristiques et minières importantes, mais aussi touchée par la pauvreté et le sous-développement chronique.
Les ministres ont tenu leurs réunions dans des locaux provisoires, mais l’événement a mobilisé toute l’administration régionale, avec des rencontres avec la population, des visites de projets et des annonces d’investissements.
📢 Annonces phares et attentes locales
Lors de cette édition, plusieurs dossiers ont été abordés :
- Relance de l’économie bleue dans le Sud-Ouest malgache
- Lutte contre l’insécurité alimentaire dans les zones rurales
- Accélération de projets d’infrastructures routières et portuaires
- Renforcement des services publics de base (santé, éducation)
Mais la population locale reste prudente, rappelant que beaucoup de promesses faites lors des éditions précédentes n’ont pas encore été concrétisées.
🧐 Un symbole politique fort… mais efficace ?
Cette démarche de « présidence de terrain » séduit certains observateurs, qui y voient une rupture avec la centralisation historique du pouvoir à Madagascar. D’autres dénoncent une opération de communication, coûteuse et sans suivi clair.
Le gouvernement, lui, insiste sur la volonté d’unir toutes les régions autour du développement, notamment à l’approche de grands projets régionaux financés par des bailleurs internationaux.
🔍 Une opportunité pour repenser la gouvernance
L’Afrique peut tirer des leçons de ce type d’initiative : écouter les populations, observer les réalités de terrain, et adapter les politiques publiques à chaque territoire.
Mais la transparence, le suivi, et l’engagement sincère restent les piliers d’une décentralisation réelle.
Et vous, pensez-vous que la tenue de conseils des ministres en province peut réellement changer les choses ? Donnez votre avis en commentaire ! 👇
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