De Paris à Londres en passant par Beyrouth, la rue gronde. Face au silence qui tue, les peuples s’élèvent contre ce qu’ils dénoncent comme une stratégie d’extermination par la faim.
Une mobilisation internationale face à une famine organisée
Des milliers de manifestants sont descendus dans les rues de France, du Liban et du Royaume-Uni ce week-end pour dénoncer la politique israélienne à Gaza, qualifiée de « famine organisée » par de nombreuses ONG.
À Paris, les pancartes brandies devant les institutions internationales criaient l’indignation :
« Ne pas manger est un crime imposé, pas un choix. »
« Les enfants de Gaza meurent en silence. »
Au Liban, les rassemblements devant l’ambassade américaine ont pris une dimension symbolique forte, accusant l’Occident de passivité, voire de complicité.
Une catastrophe humanitaire sous les yeux du monde
Selon le Programme alimentaire mondial (PAM), près d’un Gazaoui sur trois n’a rien mangé depuis plusieurs jours. Les témoignages recueillis par des organisations telles que Médecins sans Frontières ou Oxfam parlent d’enfants agonisants, de files interminables pour du pain, et de familles réduites à consommer de l’eau salée ou des feuilles.
Une réponse politique encore timide
Dans un communiqué conjoint, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont exprimé leur « extrême inquiétude » et exigé que « la catastrophe humanitaire à Gaza cesse immédiatement ».
Un entretien diplomatique d’urgence a été tenu à Bruxelles, mais les observateurs dénoncent une absence d’actes concrets. Aucun cessez-le-feu n’a été imposé, et les points de passage humanitaires restent en grande partie fermés ou sous blocus militaire.
Une guerre par la faim ?
De plus en plus de voix, dont celle du Rapporteur spécial de l’ONU sur la Palestine, affirment que la famine est utilisée comme une arme de guerre. Cette stratégie, si elle est prouvée, constituerait une violation grave du droit international humanitaire et pourrait être qualifiée de crime de guerre.
Le rôle de l’Afrique et de ses diasporas ?
De Johannesburg à Dakar, des rassemblements spontanés apparaissent. Des figures du continent appellent à une rupture diplomatique avec Israël et un boycott économique massif, en écho aux actions de solidarité menées durant l’apartheid sud-africain.
Et vous, pensez-vous que la communauté internationale doit imposer des sanctions ?
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