Malgré une ouverture partielle des accès humanitaires par Israël, la catastrophe humanitaire se confirme dans l’enclave palestinienne. Les ONG parlent désormais de génocide par la faim.
Un constat implacable : « Le pire est déjà là »
Un organisme international de surveillance de la faim, soutenu par les Nations Unies, a tiré une nouvelle sonnette d’alarme ce mardi : le pire scénario de famine est désormais en cours à Gaza.
Selon les dernières données, près d’un tiers des habitants ne mangent plus qu’une fois tous les deux jours, et des milliers d’enfants souffrent de malnutrition aiguë.
Le rapport confirme que la bande de Gaza est entrée dans une phase de famine généralisée, notamment dans le nord, où l’accès humanitaire reste extrêmement restreint.
Quelques camions… trop peu, trop tard
Israël a bien autorisé l’entrée de nouveaux convois humanitaires, sous la pression internationale.
Mais selon les agences de l’ONU, ces livraisons restent dérisoires au regard des besoins criants d’une population épuisée, affamée et assiégée depuis plusieurs mois.
« On autorise des camions pour les caméras, mais pas pour nourrir réellement un peuple entier », déplore une source onusienne anonyme.
La faim comme arme de guerre ?
Les ONG comme Médecins sans Frontières, Oxfam ou encore le Programme alimentaire mondial (PAM) accusent directement l’État hébreu d’utiliser la faim comme levier militaire.
Une pratique interdite par le droit international humanitaire, qualifiée de crime de guerre par les experts.
« Affamer une population n’est pas une stratégie militaire. C’est un acte de barbarie », s’indigne un porte-parole d’Oxfam.
Silence gêné des grandes puissances ?
Face à ce drame humanitaire, la réaction des grandes capitales occidentales reste timide, souvent limitée à des communiqués de principe ou à des appels au « calme ».
La France, l’Allemagne, et le Royaume-Uni ont certes exigé une trêve humanitaire immédiate, mais refusent toujours de reconnaître l’existence d’un génocide.
Pendant ce temps, la population civile continue de mourir en silence, dans l’indifférence diplomatique la plus cynique.
Et vous, pensez-vous que la communauté internationale en fait assez pour empêcher ce drame humanitaire ?
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