Une nouvelle offensive meurtrière a frappé la capitale ukrainienne, tandis que la guerre de communication fait rage autour de la ville stratégique de Tchassiv Iar, dans le Donbass.
Kiev sous les bombes au petit matin
Ce jeudi à l’aube, une pluie de missiles et de drones kamikazes russes s’est abattue sur la capitale ukrainienne, Kiev.
Bilan provisoire : six morts et plusieurs dizaines de blessés, selon les autorités locales.
« Ce bombardement était l’un des plus violents depuis des semaines », a déclaré le maire de Kiev, Vitali Klitschko, évoquant des frappes sur des zones résidentielles et des infrastructures énergétiques critiques.
Les hôpitaux débordent et les habitants, épuisés, redoutent un retour à l’hiver sous les coupures d’électricité et les alertes aériennes incessantes.
Tchassiv Iar : bataille cruciale sur le front Est
Pendant ce temps, sur le front est, l’armée russe affirme avoir conquis la ville de Tchassiv Iar, un verrou stratégique à l’ouest de Bakhmout, dans l’oblast de Donetsk.
Mais Kiev dément catégoriquement :
« La ville reste sous contrôle ukrainien. Les combats sont acharnés mais nos forces résistent », affirme un porte-parole du ministère de la Défense ukrainien.
Les images satellitaires et les vidéos publiées par les deux camps restent difficiles à authentifier, alimentant une guerre informationnelle aussi brutale que celle sur le terrain.
Un tournant dans la guerre ?
La prise réelle (ou annoncée) de Tchassiv Iar serait un coup dur pour l’armée ukrainienne, car cette ville ouvre la route vers Kramatorsk et Sloviansk, deux bastions majeurs de l’est ukrainien.
Si cette offensive se confirme, elle témoigne de la montée en puissance des forces russes, profitant des retards dans l’aide militaire occidentale à l’Ukraine.
Silence diplomatique… ou fatigue stratégique ?
Alors que l’OTAN reste silencieuse, la lassitude semble gagner certaines capitales européennes, déjà focalisées sur d’autres fronts internationaux, comme le Proche-Orient ou la mer de Chine.
L’Ukraine serait-elle en train d’être lentement abandonnée à son sort, au nom du « réalisme géopolitique » ?
Une question que les opinions publiques européennes devront se poser, à l’heure où la guerre semble s’enliser dans la durée.
Et vous, pensez-vous que l’Occident fait encore assez pour soutenir l’Ukraine ?
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